le sud, en dessert, vers la chaleur et toujours plus de beaute
Nous sommes donc arrives a Pakse apres une heure et demi d'avion, depuis Vintiane, afin de s'eviter quelques dizaines d'heures de bus et un blocage total des lombaires. deux jours et deux nuits a coucher par terre pour se remettre le dos en place, c'est long...
Nous avions prevus de nous arreter au centre du Laos, pour essayer de rencontrer , si possible, des freres et soeurs, sachant par un article dans ''portes ouvertes'' qu'ils y etaient persecutes. le Lonely Planet y mentionnait une ville a majorite chretienne, Paksan, ou les autorites consideraient les habitants, une minorite thaie,
d'un oeil suspicieux... si la chose est connue par un guide touristique, c'est qu'elle est connue de la majoritee. Dommage, mais on y reviendra, si Dieu le veut...
La ville de Pakse dispose d'un aerodrome, ..
66000 habitants, d'une lethargie telle, qu' au centre ville, en jour de semaine, on traverse les rues les yeux fermes. Les thailandais sont calmes mais roulent vite,
les birmans n'ont pas le choix, rien ne fonctionne vraiment,
Les Laotiens eux, sont a 2 de tension...
Personne ou presque ne se donne la peine de parler anglais, sauf quelques rares exceptions, commercants aises, ou agences de trecks ayant pignon sur rue, il est vrai que l'apprentissage d'une langue etrangere represente un gros effort et ''gros effort'' en laotien, doit etre une injure...
De toute facon, on peut toujours essayer de demander quelque chose, meme tres simplement, avec un dessin par exemple, la reponse est invariable... un grand sourire... et YES, YES ! ....c'est La reponse.
la plupart des restaurants ne se servent que de deux ou trois casseroles, en cuisine, 20 clients attables oblige une attente de 3 quarts d'heures pour un riz frit au poulet, plat de base... et chacun sera servi a son tour... ne commandez pas de dessert en meme temps, il sera servi d'abord, c'est plus facile a faire. On a pris un repas dans un petit restau ou le delais etaient precises sur le menu, entre 30 et 45 mns pour chaque plat... pas de surprise, et pas de faux espoir...
Donc un parisien qui debarque tout frais de sa capitale, encore a 12 de tension, n'a pas d'autre choix que de s'acclimater, ou prendre du somnifere pour se mettre au diapason.
Depuis Pakse, nous sommes partis visiter les environs, une boucle de 150 kms environ, pour y decouvrir de belles cascades et s'arreter dans quelques villages dont un en particulier, dont les habitants ont la curieuse habitude de sculpter de beaux cercueuils en bois qu'ils entreposent sous leurs cabanes, en attendant leur utilisation finale...
chaque habitant a sous les yeux son cercueuil chaque fois qu'il descend les escaliers...
puis un treck pour deux jour et une nuit dans une ZNP, un parc national, ''SE PIAN'', 2400 km2 qui habrite des tigres, des ours noirs, des gibbons, et certainement bien d'autres choses...Il faut savoir qu'en Asie du sud est, il y a encore de tres recentes et regulieres decouvertes de nouvelles especes d'animaux..Un regal... quelques heures a pied a travers la foret dense et primaire, un village habite par des ''Lavae'' chez qui nous recrutons le guide local .
il nous fait decouvrir les differentes plantes et leur utilisation pour se nourrir et se soigner, puis nous a menes, apres quelques heures de marche sur un promontoire rocheux tres eleve, qui nous a permis a la fois de surprendre une colonie de singe et contempler cette etendue de nature vierge sur des kms... un aigle nous survole, dedaigneux, pendand que les singes menent grand raffut plus bas...le PIED, en majuscule !!!! j'y serai reste des jours..
Pour finir, le dessert, comme apres un bon repas, le sud du pays, a la frontiere du Cambodge, ou le ''Mekong'' se divise, se ramifie, se multiplie, et accouche de milliers d'iles,
La plus petite a la taille de l'harbuste qu'elle heberge, la plus grande contient des villages, et des rizieres.
Sauvage, elle est paree d'une vegetation tropicale exuberante,
domestiquee elle est recouverte de rizieres et de cultures,
cette region est nommee ''Si phan don'' : quatre mille iles.
les habitants y vivent de leur jardins, et de peche. Pas d'electricite, sinon celle des generateurs.
Des sentiers relient les villages entre eux et permettent de superbes balades en velo ou a pied. trois iles hebergent les voyageurs,
Don khong, la plus grande, Don det, et don khon la plus au sud. La barque est le seul moyen de passer de l'une a l'autre, ce qui permet de rester isole du ''falang'' , du blanc, ou de le confiner sur quelques acres de terre...
si le nord inspire a la quietude, l' extreme sud est l'illustration de ce qui se fait de mieux dans la detente. Surtout ne pas courir, on risquerait de traumatiser des enfants... toujours aussi nombreux, d'ailleurs...Le Laos se peuple, ou se repeuple, je ne sais pas, mais on ne se fait pas de souci pour la courbe demographique, ils sont 6 millions d'habitants pour un territoire 2 fois moins important que la
France. ( nous sommes 60 millions...)
nous nous y sommes balades pendant quatre jours, y avons dormi, dans une cabane a 2,5 dollars, sur pilotis, sur l'eau. y avons marches, fait du velo, et du canoe.
Mais les jours qui passent, donnent sens aux dates. Il y a celles des arrivees et celles des departs. Barque, bus et taxi nous ont ramenes chez Philippe et Edith, pour une avant derniere halte.
prochaine destination, si Dieu le veut, JAVA, en Indonesie.
Nous avions prevus de nous arreter au centre du Laos, pour essayer de rencontrer , si possible, des freres et soeurs, sachant par un article dans ''portes ouvertes'' qu'ils y etaient persecutes. le Lonely Planet y mentionnait une ville a majorite chretienne, Paksan, ou les autorites consideraient les habitants, une minorite thaie,
d'un oeil suspicieux... si la chose est connue par un guide touristique, c'est qu'elle est connue de la majoritee. Dommage, mais on y reviendra, si Dieu le veut...
La ville de Pakse dispose d'un aerodrome, ..
66000 habitants, d'une lethargie telle, qu' au centre ville, en jour de semaine, on traverse les rues les yeux fermes. Les thailandais sont calmes mais roulent vite,
les birmans n'ont pas le choix, rien ne fonctionne vraiment,
Les Laotiens eux, sont a 2 de tension...
Personne ou presque ne se donne la peine de parler anglais, sauf quelques rares exceptions, commercants aises, ou agences de trecks ayant pignon sur rue, il est vrai que l'apprentissage d'une langue etrangere represente un gros effort et ''gros effort'' en laotien, doit etre une injure...
De toute facon, on peut toujours essayer de demander quelque chose, meme tres simplement, avec un dessin par exemple, la reponse est invariable... un grand sourire... et YES, YES ! ....c'est La reponse.
la plupart des restaurants ne se servent que de deux ou trois casseroles, en cuisine, 20 clients attables oblige une attente de 3 quarts d'heures pour un riz frit au poulet, plat de base... et chacun sera servi a son tour... ne commandez pas de dessert en meme temps, il sera servi d'abord, c'est plus facile a faire. On a pris un repas dans un petit restau ou le delais etaient precises sur le menu, entre 30 et 45 mns pour chaque plat... pas de surprise, et pas de faux espoir...
Donc un parisien qui debarque tout frais de sa capitale, encore a 12 de tension, n'a pas d'autre choix que de s'acclimater, ou prendre du somnifere pour se mettre au diapason.
Depuis Pakse, nous sommes partis visiter les environs, une boucle de 150 kms environ, pour y decouvrir de belles cascades et s'arreter dans quelques villages dont un en particulier, dont les habitants ont la curieuse habitude de sculpter de beaux cercueuils en bois qu'ils entreposent sous leurs cabanes, en attendant leur utilisation finale...
chaque habitant a sous les yeux son cercueuil chaque fois qu'il descend les escaliers...
puis un treck pour deux jour et une nuit dans une ZNP, un parc national, ''SE PIAN'', 2400 km2 qui habrite des tigres, des ours noirs, des gibbons, et certainement bien d'autres choses...Il faut savoir qu'en Asie du sud est, il y a encore de tres recentes et regulieres decouvertes de nouvelles especes d'animaux..Un regal... quelques heures a pied a travers la foret dense et primaire, un village habite par des ''Lavae'' chez qui nous recrutons le guide local .
il nous fait decouvrir les differentes plantes et leur utilisation pour se nourrir et se soigner, puis nous a menes, apres quelques heures de marche sur un promontoire rocheux tres eleve, qui nous a permis a la fois de surprendre une colonie de singe et contempler cette etendue de nature vierge sur des kms... un aigle nous survole, dedaigneux, pendand que les singes menent grand raffut plus bas...le PIED, en majuscule !!!! j'y serai reste des jours..
Pour finir, le dessert, comme apres un bon repas, le sud du pays, a la frontiere du Cambodge, ou le ''Mekong'' se divise, se ramifie, se multiplie, et accouche de milliers d'iles,
La plus petite a la taille de l'harbuste qu'elle heberge, la plus grande contient des villages, et des rizieres.
Sauvage, elle est paree d'une vegetation tropicale exuberante,
domestiquee elle est recouverte de rizieres et de cultures,
cette region est nommee ''Si phan don'' : quatre mille iles.
les habitants y vivent de leur jardins, et de peche. Pas d'electricite, sinon celle des generateurs.
Des sentiers relient les villages entre eux et permettent de superbes balades en velo ou a pied. trois iles hebergent les voyageurs,
Don khong, la plus grande, Don det, et don khon la plus au sud. La barque est le seul moyen de passer de l'une a l'autre, ce qui permet de rester isole du ''falang'' , du blanc, ou de le confiner sur quelques acres de terre...
si le nord inspire a la quietude, l' extreme sud est l'illustration de ce qui se fait de mieux dans la detente. Surtout ne pas courir, on risquerait de traumatiser des enfants... toujours aussi nombreux, d'ailleurs...Le Laos se peuple, ou se repeuple, je ne sais pas, mais on ne se fait pas de souci pour la courbe demographique, ils sont 6 millions d'habitants pour un territoire 2 fois moins important que la
France. ( nous sommes 60 millions...)
nous nous y sommes balades pendant quatre jours, y avons dormi, dans une cabane a 2,5 dollars, sur pilotis, sur l'eau. y avons marches, fait du velo, et du canoe.
Mais les jours qui passent, donnent sens aux dates. Il y a celles des arrivees et celles des departs. Barque, bus et taxi nous ont ramenes chez Philippe et Edith, pour une avant derniere halte.
prochaine destination, si Dieu le veut, JAVA, en Indonesie.
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