bonne balade
Nous avons pris une semaine pour visiter une region peu frequentee par les touriste (d'apres notre guide "lonely planet") ou quelques peuplade emigres de chine, du laos, et surtout une tribu les 'Mabris' dont nous voulions absolument rencontrer quelques membres, vivent encore loin du flot de touristes dont le parcours classique est chang mai, chang rai, plus au nord. Nous avons donc pris un bus pour six heures de trajet, vers l'Est. Sur place, a Nan, nous avons conclus avec une petite agence, de partir avec un guide, pour trois jours et deux nuits vers la frontiere du Laos, et visiter a pied une vallee peuplee de trois ethnies: les HTIN, les KHAMUS, et les MABRIS. ces derniers, aussi incroyable que cela puisse paraitre, sont encore nomades et vivent dans le plus parfait denuement. Ils sont appeles par les gens des alentours les "esprits des feuilles jaunes" car ne restent que le temps laisse au feuilles qui recouvrent leur abri, de jaunir pour partir vers d'autres lieux de chasse et de cueillette. Il semble que leur population n'excede pas les 150 membres. Ils parlent une langue qui n'a aucun lien avec les peuples connus, et sont specialistes de la medication par les plantes. Peu de choses sont connues de leur culture. Ils sont animistes, et ne tiennent pas a se meler a la societe. Quelques jeunes, aujourd'hui pourtant, proposent leurs bras pour la recolte du mais, en echange de tissus, ou de viande.
Notre guide, 56 ans, pour les rencontrer depuis vingt ans, nous racontait que ces gens chassaient encore seulement au javelot, et que regulierement, pour payer un "impot" a l'esprit de la foret qu'ils honorent, avaient comme coutume, lors d'une prise exceptionnelle, ou a une date determinee par un chamane, de suspendre le gros gibier a une branche,de faire passer les membres du clan dessous, et la personne qui recevait une goutte de sang sur son corps, disparaissait dans les jours ou les semaines qui suivaient sans que nul ne sache ce qu'il devenait. il etait designe pour etre sacrifie...une taxe payee par une vie. Leurs femmes ont la liberte de vivre avec un mari pendant quelques annees, de le quitter, et partir avec un autre, suivi de ses enfants, et cela autant de fois que cela lui chantait. les enfants ont egalement la liberte de suivre ou non leurs parents pour se joindre a un autre groupe, pour un temps ou definitivement. Ils sont en voie de disparition, le gouvernement essaie de les cantonner dans des villages construits en lisiere de foret, mais sans succes.
les autres ethnies rencontres n'ont pas le meme interet, mais la campagne traversee temoigne de leur dur labeur, du fait des pentes tres escarpes ou la semaille et la recolte se fait uniquement a la main.
Nous sommes revenus Samedi apres midi, et nous sommes rendus compte que l'aeroport de Bangkok etait ferme pour cause de troubles sociaux. probleme !! car avant de partir en treck, nous avions fait une demande de visa pour la Birmanie,et achetes deux billets. A trois jours du depart, sommes dans l]incertitude totale. Il semble que plusieurs centaines de voyageurs dorment dans les halls de depart. Suite.... wait and see !!!
Notre guide, 56 ans, pour les rencontrer depuis vingt ans, nous racontait que ces gens chassaient encore seulement au javelot, et que regulierement, pour payer un "impot" a l'esprit de la foret qu'ils honorent, avaient comme coutume, lors d'une prise exceptionnelle, ou a une date determinee par un chamane, de suspendre le gros gibier a une branche,de faire passer les membres du clan dessous, et la personne qui recevait une goutte de sang sur son corps, disparaissait dans les jours ou les semaines qui suivaient sans que nul ne sache ce qu'il devenait. il etait designe pour etre sacrifie...une taxe payee par une vie. Leurs femmes ont la liberte de vivre avec un mari pendant quelques annees, de le quitter, et partir avec un autre, suivi de ses enfants, et cela autant de fois que cela lui chantait. les enfants ont egalement la liberte de suivre ou non leurs parents pour se joindre a un autre groupe, pour un temps ou definitivement. Ils sont en voie de disparition, le gouvernement essaie de les cantonner dans des villages construits en lisiere de foret, mais sans succes.
les autres ethnies rencontres n'ont pas le meme interet, mais la campagne traversee temoigne de leur dur labeur, du fait des pentes tres escarpes ou la semaille et la recolte se fait uniquement a la main.
Nous sommes revenus Samedi apres midi, et nous sommes rendus compte que l'aeroport de Bangkok etait ferme pour cause de troubles sociaux. probleme !! car avant de partir en treck, nous avions fait une demande de visa pour la Birmanie,et achetes deux billets. A trois jours du depart, sommes dans l]incertitude totale. Il semble que plusieurs centaines de voyageurs dorment dans les halls de depart. Suite.... wait and see !!!
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